VIE DES CLUBS – LES DENTELLES, LA BELLE ENTENTE

Publié le 05/04/2018

En matière de fusion, c’est l’un des pionniers au sein du district Grand Vaucluse et aujourd’hui, le Dentelles Football Club est confortablement installé dans le paysage footballistique vauclusien. Focus sur cette organisation, présidée par Eric Chauvin, qui a fait ses preuves sur les terrains départementaux.

Président, pouvez-vous nous faire un point sur la situation actuelle de votre club?

Aujourd’hui, le club compte 325 licenciés et nous sommes représentés dans l’ensemble des catégories, des U6 aux seniors. Vingt éducateurs, dont la plupart sont diplômés, composent notre équipe technique. Cela fait dix ans que le club existe sous la bannière DFC mais ça fait bien plus longtemps que la fusion existe chez les jeunes (Dentelles Foot Jeunes a été créé en 2002). Depuis 2008, les seniors ont rejoint le projet et désormais nous tâchons à consolider tout ce qui a été construit depuis plus de dix ans.

« Notre objectif, c’est que chaque enfant progresse à son niveau »

Justement, qu’est-ce qui a fait la réussite de votre club?

Nous avons toujours voulu avoir une structure à taille humaine. C’est vrai qu’on draine beaucoup de monde mais on arrive à garder un état d’esprit familial. On a une philosophie spécifique et puis le fait que nous soyons un club labellisé nous apporte également une belle visibilité. C’est la preuve que notre travail est reconnu. 

Comment pourrez-vous décrire votre manière de fonctionner au sein de vos catégories jeunes?

Notre objectif, c’est que chaque enfant progresse à son niveau. Nous avons la chance d’avoir plusieurs équipes dans chaque catégorie et c’est pour cette raison que nous faisons la différence entre la compétition et le loisir. C’est parfois un équilibre difficile à trouver mais pour nous c’est très important car cela permet à chacun d’y trouver son compte. On ne peut pas se permettre de faire une sélection de jeunes, en choisissant des profils. C’est pour cela que cette distinction est primordiale pour nous.

L’an passé, les U15 ont joué la finale de la coupe au Parc des Sports et les U17 ont été éliminés en demi-finale. Est-ce que ça a été un déclic pour votre club?

Depuis le DFJ, nos résultats ont toujours été plutôt bons et pour y arriver on a beaucoup travaillé. La saison dernière, ces deux confrontations face à St-Rémy en U15 et U17 ont été la concrétisation du travail effectué depuis de nombreuses années. Cela nous prouve que l’on est dans le vrai. Notre progression est constante, mais c’est vrai que cela semble difficile d’aller plus haut. Ce n’est pas notre ambition première en tout cas.

« Monter en D1, pourquoi pas, mais pas n’importe comment »

Vous parlez d’ambitions. Quels sont les futurs projets au sein des Dentelles?

On tient beaucoup à ce que le football féminin se développe au DFC. Nous avons pour objectif de créer une équipe à 11 pour la saison prochaine. Cela serait logique et surtout complémentaire avec ce que nous faisons avec les autres catégories. Et puis, il va falloir travailler en vue du label. Si on peut monter d’un cran encore, ça serait très bien. Ce sont les deux axes de travail pour les prochains mois. 

Un retour du DFC en D1, c’est aussi un objectif?

Bien sûr, mais avant tout, il faut consolider nos fondations. C’est une étape très importante et pour cela, il faut trouver les bonnes personnes qui s’inscrivent dans notre projet. Monter en D1, pourquoi pas, mais pas n’importe comment. On n’a pas un ego sur-dimensionné. On est dans le vrai par rapport à nos moyens et notre situation géographique et aujourd’hui on a quasiment atteint notre maximum en termes de capacité d’accueil. Si on veut continuer à faire de la qualité, on ne doit pas franchir cette limite. 

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