MESURES APPLICABLES AU 21/07

Le Ministère des Sports a édité un tableau récapitulatif concernant le Pass Sanitaire dans le Sport.

Principales mesures applicables à partir du mercredi 21 juillet :

  • Les salariés et bénévoles ne sont pas comptabilisés dans les 50 personnes accueillies dans les enceintes sportives.
  • Le Pass Sanitaire ne s’applique qu’aux plus de 18 ans à compter de ce jour.

Pour les mineurs de 12-17 ans, la mise en place du Pass Sanitaire, initialement prévue le 30 août, pourrait être reportée au 30 septembre (à confirmer ultérieurement par le Ministère).

LA FAMILLE DU FOOTBALL EN DEUIL

Nous apprenons avec une grande tristesse le décès accidentel du jeune joueur Paulin CINZA, licencié au club de ST ETIENNE DU GRES. Il allait avoir 21 ans le 20 Juillet.

Le Comité de Direction, ses bénévoles ainsi que les salariés du District Grand Vaucluse adressent à ses parents ainsi qu’au club de ST ETIENNE DU GRES ses sincères condoléances dans ces moments douloureux.

– Interview croisée Konstantin Livanos dit « Tintin » (père) et Brice Livanos (fils), éducateurs au SC COURTHEZON –

Konstantin Livanos : « […] les parents croient avoir des vedettes. Lors d’un stage chez Guy ROUX, j’ai appris que dans chaque catégorie il faut une équipe de chaque niveau (honneur, pré-excellence, excellence). Sur 150 petits qu’ils prennent, un faible pourcentage réussi, des ZIDANE on en fait 1, pas 50. Il faut que les parents en prennent conscience. »

A la découverte d’un père et son fils, unis par la même passion du ballon rond, tous deux éducateurs au SC COURTHEZON. Retour sur la carrière de Konstantin Livanos surnommé « Tintin » et zoom sur les ambitions de son fils, Brice, jeune éducateur d’une équipe féminine très prometteuse.

Bonjour, présentez-vous-en quelques mots s’il-vous-plaît ?

Tintin: Tout le monde m’appelle Tintin, mon premier club a été l’ESPERANCE SORGUAISE puis je suis parti à MONTFAVET où je suis resté 15 ans. Désormais, je suis au club de COURTHEZON, et cela fait presque 20 années que nous y sommes. Avant d’avoir des féminines j’ai encadré quasiment toutes les catégories. Actuellement, j’entraîne les U8, et avec mon fils nous dirigeons les U15 et les U18 féminines.

Brice : Je suis un enfant du club de COURTHEZON, puis je me suis fait recruter par les U15 Ligue du PONTET. Ensuite, j’ai pris la direction de CADEROUSSE pour faire l’école des gardiens.

Tintin : Mais comme il était petit, lorsqu’il est arrivé dans les grandes cages Brice se plaignait tout le temps « les buts sont trop grands » « je n’arrive pas à attraper les ballons » (rires).

Brice : J’ai vécu d’excellents moments, avec un tournoi à PARIS. À l’époque, on faisait des tournois dans toute l’EUROPE, c’est quelque chose d’inimaginable en ce moment.

La passion de votre père pour le football a eu un impact dans votre choix de vous investir dans le football ?

Brice : Oui, depuis tout petit il me baigne dans le football, je dirige désormais une équipe féminine grâce à lui qui m’a fait découvrir cette catégorie. C’est un plaisir d’apprendre mais aussi de partager ses connaissances.

Au-delà de l’aspect sportif, le football t’inculque des valeurs, du respect et c’est pour ces raisons que tous les jours je continue dans cette voie-là.

Tintin, vous êtes connu pour avoir été l’instigateur des équipes féminines, racontez-nous.

Presque 8 ans auparavant, à COURTHEZON il n’y avait pas de féminine, mais une personne encadrait 6 joueuses et cela m’a donné de l’élan pour m’investir en allant recruter d’autres filles et les motiver à venir jouer au football. Le club m’a fait confiance, et a vu juste, les féminines sont l’avenir du football. Certaines jouent désormais au niveau ligue.

Il existe des clubs structurés qui jouent pour la compétition, et nous envoyons volontiers nos filles là-bas, mais si c’est pour qu’elles ne jouent jamais, vaut mieux qu’elles restent avec nous.

Vous suivez de près vos joueuses qui partent dans d’autres clubs ?

Évidemment, dès qu’une joueuse du club part, on va voir ses matchs. À ce sujet, 3 de nos joueuses sont allées jusqu’à AVIGNON, MARSEILLE, NÎMES tellement elles avaient du talent.

AVIGNON a une éducatrice formidable, Laurie SAULNIER. Je l’ai vu à l’œuvre, c’est une personne très compétente. Mais lorsqu’il y a des bonnes joueuses, au lieu de les garder, je suis d’avis à les envoyer dans des centres de formation (LYON, MARSEILLE). Certains me trouvent un peu fou et rêveur, mais dans la vie il faut rêver, c’est par ce biais que l’on arrive à faire de grandes choses. Si elles n’avaient pas réussi, tant pis, elles reviennent à AVIGNON mais au moins elles auraient eu leur chance.

Comment arrivez-vous à gérer les parents qui ne comprennent pas les limites de leurs enfants ?

Brice : la communication, il faut être clair dès le début en leur indiquant que certaines vont être plus limitées, où l’aspect plaisir devra primer sur la compétition. On part du principe que la compétition est secondaire, le plaisir passe avant, surtout à cet âge. À partir des U18, ça commence vraiment à devenir sérieux où l’on applique tout ce qu’on a appris précédemment.

Tintin : les parents croient qu’ils ont des vedettes. Lors d’un stage chez Guy ROUX, j’ai appris que dans chaque catégorie il faut au moins une équipe de chaque niveau (honneur, pré- excellence, excellence). Sur 150 petits qu’ils prennent, un faible pourcentage réussi, des ZIDANE on en fait 1, pas 50. Il faut que les parents en prennent conscience.

Il existe des clubs compétitifs comme MONTEUX ou AVIGNON, nous à COURTHEZON on a un groupe hétérogène avec des joueuses compétitrices et d’autres qui s’amusent. On parle d’AVIGNON parce qu’on est allé les voir et c’est la référence, le niveau est exceptionnel avec la Bertille en attaque, c’est une petite phénomène celle-là.

Avec Stéphanie MACCHIARELLA, on parlait d’un manque de pédagogie de certains éducateurs, vous en pensez quoi ?

Brice : sur un match de championnat où un arbitre n’était pas disponible, mon père a arbitré et a sifflé un penalty. À ce moment-là, l’entraîneur adverse a insulté tout le monde dont ses joueuses. Qu’on soit dans un esprit compétitif ou juste pour s’amuser, il faut que le respect soit omniprésent.

Tintin : Le pire dans cette histoire, c’est qu’il parle mal à ses joueuses au lieu de les encourager, elles sont justes là pour jouer au ballon, ce sont des comportements qui m’exaspèrent.

Ce type de comportement est commun envers les arbitres, comment vous l’expliquez ?

À chaque match, l’arbitre reçoit toutes les insultes qui existent, mais quand vous demandez à ces gens de prendre le sifflet, ils n’en veulent pas. Je plains sincèrement tous les arbitres pour ce qu’ils peuvent subir.

Dans les années 1990-2000, avec Patrick SANZ, lors d’un match à ORANGE, suite à un tirage au sort je dois arbitrer. Pendant le match je siffle un penalty pour ORANGE. À la M-T, l’éducateur d’ORANGE me fait des éloges sur mon arbitrage, puis arrive la 2nd M-T où je siffle un penalty pour MONTFAVET. À ce moment-là, je me fais insulter de toute part « on va te faire la peau ». Manque de chance, autre penalty pour MONTFAVET, et ça recommence, les mêmes insultes. À la fin du match, Patrick me dit « on va morfler », nous sommes restés enfermer dans les vestiaires. On s’en est sortie mais cette histoire vous montre la connerie des gens, si vous critiquez autant les arbitres, prenez le sifflet et arbitrez.

Je tiens à souligner que désormais, il n’y a que des très bons éducateurs à ORANGE, c’est une histoire qui date d’il y a 20 ans.

Qu’est-ce qui vous différencie actuellement en tant qu’éducateur ?

Brice : Je suis quelqu’un de très compétiteur, je joue pour la gagne. Si nous ne finissons pas dans les meilleurs d’un tournoi je serai très déçu.

Tintin : À l’inverse, cela m’est égal que l’on termine 1e ou 10e d’un tournoi. Avant, j’étais dans le même état d’esprit que mon fils, quitte à ne plus en voir le jeu.

« Tu auras plus de victoires avec du respect qu’avec ce type de comportement, on peut comparer une équipe de jeunes à des chevaux de course si tu commences à les maltraiter ils vont se retenir, par contre si tu trouves les bons mots ils vont performer. »

Comment définiriez-vous un bon éducateur ?

Brice : Tout dépend de la catégorie parce qu’il n’y aura pas les mêmes attentes selon l’âge des joueurs. On visera l’apprentissage et le plaisir pour une équipe de petits alors qu’on sera focalisé sur la victoire avec une équipe de R1.

Il faut savoir parler avec ses joueurs, faire abstraction de tout ce qui se passe autour du terrain (parents, public). Ce n’est pas facile pour les joueuses, on le voit nous avec nos U15 où les parents sont très communicatifs et faut qu’elles comprennent que sur le terrain les personnes diplômées sont ses éducateurs, pas ses parents.

Tintin : Mon fils a raison à 80 %, mais j’estime qu’il existe des éducateurs diplômés incompétents. Un bon éducateur doit aimer les enfants, les laisser jouer et les encourager. Plus que pédagogue, un bon coach est avant tout psychologue avec ses joueurs.

 

Anecdote à ce sujet, j’ai le souvenir du comportement d’un éducateur d’une équipe de pupilles, qui les avait mis dans un coin suite à une défaite et les avait pourris. Mais tu auras plus de victoires avec du respect qu’avec ce type de comportement, on peut comparer les équipes de jeunes à des chevaux de course, si tu commences à les maltraiter ils vont se retenir, par contre si tu trouves les bons mots ils vont performer.

Est-ce que vous avez un souvenir marquant avec votre équipe U15 Brice ?

Le meilleur souvenir a été le 1er tournoi du début d’année à LAPALUD où l’on a tout eu : état d’esprit, solidarité, entraide. On est frustré parce que la crise sanitaire nous a coupé dans notre élan.

– À propos de ce tournoi, Ambre une joueuse prometteuse du SC COURTHEZON nous raconte son souvenir : « en demi-finale du tournoi, le score est à égalité et sur un corner je reprends le ballon d’une demi-volée. Un but qui nous qualifie pour la finale du tournoi. » –

Tintin : si Ambre me demande de partir ailleurs je la laisserai volontiers s’en aller, mais il faut qu’elle joue. Malheureusement certaines restent sur le carreau, il faut savoir partir dans le bon timing pour être certain d’avoir du temps de jeu. On espère qu’une de nos joueuses partira et évoluera dans un gros club.

Tintin, quel est votre meilleur souvenir en tant qu’éducateur du SC COURTHEZON ?

J’ai un très bon souvenir qui me vient en tête. Lors de la finale de Coupe RHONE DURANCE, Kader s’était blessé. Comme j’étais boucher à cette époque, pour soulager la douleur, je lui avais mis une escalope de veau sur le pied (rires).

Vous savez, j’adore les enfants, j’adore les joueuses, j’adore le terrain, j’adore les gens qui s’occupent du football et pas les aboyeurs qui sont autour du stade et qui donnent des leçons aux joueurs, aux éducateurs et aux arbitres.

Ici nous avons d’excellentes équipes avec un très bon staff. David BAYO qui s’occupe des jeunes, Gilles FOURNEL qui s’occupe du football à 11, Jerome METAY qui est un homme à tout faire.

Avez-vous des personnalités que vous appréciez dans le monde professionnel ?

Loulou NICOLLIN, parce qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche. Et le second, même si je suis marseillais, c’est Jean-Michel AULAS, parce qu’il a fait une équipe féminine, il a créé l’un des meilleurs centres de formation du monde et il a son stade, c’est le meilleur.

Avez-vous un dernier mot à ajouter ?

Une grosse pensée à un petit du club, un jeune garçon de 10 ans qui mène un dur combat contre le cancer depuis 2 ans. Il a attrapé cette saloperie à 8 ans, c’est une période très difficile et on pense fort à lui. Alors on part sur la lune, on fait des robots mais on n’est toujours pas capable de soigner le cancer. Nous sommes tous de tout cœur avec ce petit bonhomme.

 

Merci à Tintin et Brice de nous avoir partagés leurs expériences, toutes nos pensées vont évidemment vers ce petit homme très courageux.

ENGAGEMENTS

Vous pouvez d’ores et déjà engager vos équipes dans les différents championnats départementaux via l’application FOOTCLUBS

Les possibilités d’engagements d’équipes sont mises en ligne au fil de l’eau par les services administratifs du District qui restent à votre disposition pour tout problème d’utilisation de l’application FOOTCLUBS

LE FOOT FAIT SA RENTRÉE !

Quelques jours après avoir repris le chemin de l’école, une seconde rentrée attend les enfants âgés entre 5 et 12 ans : La Rentrée du Foot ! Les saisons précédentes, ce sont plus de 2000 enfants qui ont participé à cette fête dans notre District.

Pour la rentrée, suite au COVID19, et aux directives gouvernementales, le District propose comme la saison précédente à ses éducateurs des équipes U6 à U13 des réunions techniques qui associeront une présentation de la saison 2021-2022 à une séance sur le terrain proposée par les Conseillers Techniques du District.

  • Le Samedi 11 Septembre de 9h à 12h pour les éducateurs U12-U13
  • Le Samedi 18 Septembre de 9h à 12h pour les éducateurs U6 à U11 (secteur Nord)
  • Le Samedi 25 Septembre de 9h à 12h pour les éducateurs U6 à U11 (secteur Sud)
  • Le Samedi 2 Octobre de 9h à 12h pour les éducateurs U6 à U11 (secteur Centre).

Les clubs non présents à ces réunions pourront se voir refuser les engagements dans les catégories U6 à U13.

La convocation des clubs et les sites retenus seront transmis à la rentrée (Fin Août).

CF CAHIER DES CHARGES POUR LES CLUBS DESIRANTS RECEVOIR LA REUNION

Merci de répondre par mail au secrétariat du District avant le Lundi 12 Juillet.

 

Pour tous renseignements complémentaires,

Vous pouvez contacter Mounir BENSALAH (CTD DAP)

au 06 73 86 35 51

– Interview de Stéphanie Macchiarella, éducatrice et joueuse à SP C ALTHEN DES PALUDS–

Stéphanie Macchiarella : « Ce qui me dérangeait et me dérange encore aujourd’hui c’est le grand manque de pédagogie […] Même pire, des éducateurs deviennent agressifs avec leurs joueurs alors que ce ne sont que des enfants qui jouent au football. »

Joueuse et éducatrice depuis 5 années, Stéphanie ne se définit pas comme une simple tacticienne mais une véritable éducatrice qui a vocation à faire grandir ses joueuses sur tous les plans. Une interview très instructive sur la construction d’un collectif fondé sur le respect et l’ouverture d’esprit.

Bonjour Stéphanie, pouvez-vous nous présenter votre parcours en tant qu’éducatrice ?

En 2016 j’ai intégré le monde du football et en 2017, j’ai obtenu mon BPJEPS activité physique pour tous. J’ai fait 2 ans à ST SATURNIN en équipe à 8 et en équipe à 11, ensuite l’équipe féminine s’est dissoute et j’ai suivi les filles en faisant 1 année à BARBENTANE.

Nous étions un petit groupe soudé avec l’ambition d’avoir notre propre équipe, jusqu’au jour où une amie m’a parlé que SP C ALTHEN DES PALUDS voulait créer une équipe féminine. Le Directeur sportif m’a contacté et on a créé une équipe féminine en 2019.

C’est une équipe qui s’est créée à partir d’un collectif de joueuses, et malheureusement on a été coupé dans notre élan à cause du COVID.

Malgré les conséquences du COVID-19 sur la pratique du football, avez-vous eu le temps de travailler avec votre effectif ?

Oui, nous avons effectué le travail du départ, c’est-à-dire, inculquer des valeurs, du respect, du fair- play et des bons rapports avec les joueuses.

Je viens du monde de la boxe et j’ai absolument voulu ramener les principes qu’on retrouve dans mon sport. Ensuite, pour entretenir le lien, nous avons mis en place des visioconférences et l’on est reparti sur la saison 2020/2021. Excellent départ avec un groupe qui s’est renforcé, nous sommes 18 désormais.

Je suis très impliquée dans le projet et j’ai réussi à récupérer des joueuses qui ne trouvaient plus la passion et le plaisir dans leurs anciens clubs. Ce sont des clubs où la compétition prédomine sur l’aspect humain.

Avant le football, avez-vous eu des expériences similaires ?

J’ai fait plusieurs sports : tennis, boxe, équitation. Le football m’a permis de rencontrer le sport collectif avec ses complications et ses complexités. Il y a tellement de profil différent, je ne veux pas dénaturaliser les personnes mais essayer de créer une unité, un langage unique entre nous. Il faut trouver un équilibre pour que tout le monde soit à l’aise. Et surtout, que des bonnes joueuses prennent du temps pour les autres. Leurs évolutions vont les aider à terme et elles seront là pour elles lorsqu’elles auront un coup de moins bien.

Selon vous, est-ce que n’importe qui peut devenir éducateur ?

Non, ce n’est pas tout le monde qui peut réussir à instaurer des principes, à encadrer une équipe, tout en conciliant la compétition et le simple plaisir de jouer. Quotidiennement, je recherche un équilibre entre tous ces ingrédients.

J’ai déjà dû écarter des personnes parce qu’elles n’apportaient ni pour elle ni pour les autres, il faut protéger le groupe. L’essentiel, c’est le collectif.

Vous êtes arrivée que récemment dans le monde du football, d’un point de vue extérieur, quel est votre ressenti sur l’évolution du football féminin ? Et pourquoi n’avoir intégré que tardivement le monde du football ?

Le football féminin prend de plus en plus de place, les équipes se renforcent ce qui permet une meilleure compétitivité et un grand nombre de personnes viennent à regarder ces rencontres.

J’ai mis du temps à intégrer le monde du football. Ce qui me dérangeait et me dérange encore aujourd’hui c’est le grand manque de pédagogie. On est beaucoup trop sur la compétition quitte à laisser de côté des joueurs moins compétents qui ont tout autant leur place que les autres. Même pire, des éducateurs deviennent agressifs alors que ce ne sont que des enfants qui jouent au football.

On arrive plus facilement à des résultats via des chemins plus pédagogiques, je dis à mes joueuses

« Je veux toujours qu’on progresse, mais chacun à son rythme. ». Dès qu’on a les fondements moraux précédemment instaurés, les résultats sportifs viennent d’eux-mêmes.

« J’ai le projet d’organiser un tournoi handisport, pour instaurer des liens avec des associations qui œuvrent dans ce domaine et d’inclure ces activités dans le programme de mes joueuses. »
En tant qu’éducatrice, qu’est-ce qui vous réjouit le plus ?

D’avoir un bon groupe et que malgré ce qui s’est passé je n’ai pas eu de pertes dans mon effectif, nous sommes dans l’évolution grâce aux joueuses plus compétentes qui prennent le temps de s’occuper des moins performantes.

Je suis très fière, mais j’aspire à devenir plus qu’une simple éducatrice. Si je pouvais changer le monde, je le ferais (rires). Mon objectif est de faire grandir mes joueuses et pas uniquement sur le plan footballistique, je me dois de leur apporter sur tous les aspects. Il faut qu’elles soient bien dans leur corps et dans leur tête.

Avez-vous eu des désillusions depuis ces 5 années de carrière ?

J’avais des a priori, des échos négatifs au sujet du football mais finalement mon expérience est pleinement positive. Mon groupe adhère aux principes de respect, de fair-play et si une joueuse n’y adhère pas, elle n’a rien à faire donc ce collectif. Il existe d’autres endroits où l’on ne fait pas attention à toi, et où l’on est focalisé que sur la compétition. Ce n’est pas la philosophie de mon club, au contraire.

Il faut du respect entre joueurs et dans la relation joueur – entraîneur, lorsque tu as une communication sincère tout se passe parfaitement bien. Malheureusement, ce n’est pas le cas partout.

Pour l’après COVID et le retour des compétitions, quels sont vos objectifs avec votre groupe de joueuses ?

On souhaite continuer sur notre lancée, de faire une entente avec un club à proximité pour s’unir et aider au développement du football féminin. J’ai le projet d’organiser un tournoi handisport, pour instaurer des liens avec des associations qui œuvrent dans ce domaine et d’inclure dans le programme de mes joueuses, ces activités.

De surcroît, on a l’ambition de développer l’intergénérationnel, ce qui coïncide parfaitement avec notre idéologie : ouverture d’esprit, respect et sauvegarde des valeurs essentielles. Comme vous le voyez, j’ai énormément de projet, et je tiens à remercier mon club pour leur confiance.

 

Merci à Stéphanie pour cette interview, l’ensemble du DISTRICT GRAND VAUCLUSE apporte tout son soutien dans l’élaboration de ses projets qui mettent en lumière les vraies valeurs du football.

 

 

ASSEMBLEE GENERALE D’ETE A VAISON SAMEDI 03/07/2021

L’assemblée Générale d’Eté du District Grand Vaucluse aura lieu le : 

Samedi 3 Juillet 2021 à 9H30

AU GYMNASE DU STADE ULYSSE FABRE

84110 VAISON LA ROMAINE

Veuillez trouver ci-joint :

1 – L’Ordre du jour

2 – Le budget prévisionnel

3 – Les propositions de modifications aux Règlements Sportifs :

CARNET NOIR

C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le décès de notre cher ami, Georges DURAND à l’âge de 70 ans et qui fut arbitre officiel dans notre District.

Toutes nos pensées vont à la famille.

Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

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