Publié le 10/12/2018

La section sportive du collège Barbara Hendriks d’Orange a ouvert ses portes à l’aube de la rentrée scolaire 2018-2019. Sous la houlette de Mimoun El Gouille, une vingtaine d’élèves de 6^e et 5^e se retrouve en semaine afin de découvrir et se perfectionner à la pratique du football.

C’est une ouverture que l’on peut qualifier de réussie dans le Haut Vaucluse. Et pas seulement d’un point de vue sportif. Car si l’enjeu d’une section spécifique au football est dans un premier temps le perfectionnement individuel des jeunes joueurs, c’est également un levier dans le développement scolaire des enfants. C’est ce qu’a pu voir Mimoun El Gouille depuis plusieurs semaines, à travers les parcours de ses élèves, tous avec des niveaux différents : « j’ai des jeunes joueurs qui découvrent la pratique et des autres confirmés. Il a fallu s’adapter avec des travaux sous forme d’ateliers notamment. Maintenant, c’est le début du projet ici à Orange. On est à l’échelle de l’expérimentation, mais on sent qu’il y a quelque chose à faire ici », explique le technicien.

Le football comme moteur dans l’épanouissement scolaire de l’enfant ? C’est bien le but recherché de la section sportive d’Orange. Et seulement quelques mois après l’ouverture, toutes les parties prenantes du projet orangeois semblent tirer dans le même sens : « il y a de vrais échanges constructifs entre le collège, les parents et moi-même. Aujourd’hui, je pense que le football est utile à l’école autant que l’école est utile au football. Le plus important pour moi, c’est que tout le monde sorte gagnant de cette aventure. Et cette première année va nous servir pour la suite pour continuer à progresser dans nos méthodes de travail », confie Mimoun El Gouille.

La suite se passera peut-être en 4^e et 3^e. C’est du moins une perspective qui plaît à l’éducateur vauclusien : « c’est clair qu’on peut y réfléchir car je pense que les parents vont de plus en plus s’investir dans cette section. Après il ne faut pas aller trop vite, nous devons trouver l’équilibre entre le programme scolaire et les activités sportives. Mais pour les années à venir, il y a de belles choses à faire », conclut-il.