INSCRIPTION OUVERTE

Pour la 3ème année, la FFF assure, au profit de ses clubs, la gestion du dispositif « Projets Sportifs Fédéraux » de l’Agence Nationale du Sport. La Fédération poursuit ainsi la mise en adéquation des attributions de subventions par rapport à ses priorités :

  1. Aide à la relance de l’activité.
  2. Diversification de l’offre de pratique.
  3. Structuration du club.
  4. Rôle éducatif, social et solidaire du football.

Pour connaitre toutes les modalités afin de déposer un dossier et obtenir un financement :

Participez au webinaire le jeudi 25 mars de 18h00 à 19h00.

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WEBINAIRE : ACTIVITES SANS CONTACT

A la recherche d’idées pour varier vos séances sans contact dans votre club ?

La Direction Technique Nationale et la Ligue du Football Amateur vous proposent de découvrir :

– de nouvelles formes de jeu pour toutes vos catégories
– des challenges golf foot, futnet (tennis-ballon) et fitfoot.

 

RDV ce jeudi 11 mars à partir de 18h00

 

-Lien d’inscription : http://bit.ly/LFAsanscontact

Interview de Jonathan JAGER Conseiller Technique Départemental PPF

Jonathan JAGER : « Je me sens formateur dans l’âme, j’ai toujours été auprès des jeunes, c’est là où je me sens le mieux et le plus compétent. »

Avant sa prise de poste le 1er avril 2021, nous avons eu le plaisir d’échanger quelques mots avec Jonathan Jager, le nouveau Conseiller Technique Départemental en charge du Projet de Performance Fédéral du DISTRICT GRAND VAUCLUSE, pour connaître son parcours, ses motivations et ses ambitions.

Bonjour Jonathan, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis mosellan, et ancien joueur professionnel. J’ai été formé au FC METZ de mes 6ans en 1984 jusqu’en professionnel. Ensuite je suis parti au HAC en Ligue 2 en 2004, puis j’ai joué en ALLEMAGNE pendant 5ans avant de finir en N3 à AMNEVILLE où j’ai passé l’ensemble de mes diplômes d’entraîneurs. Aujourd’hui, cela fait maintenant 14 ans que je vis en ALSACE.

Après votre carrière de joueur professionnel, quelles-ont été vos missions en tant qu’éducateur ? Et que faites-vous actuellement ?

À AMNEVILLE, j’ai occupé le poste d’éducateur et de responsable du Foot Animation U6 à U9, puis entraîneur des U15 Inter Ligues. Ensuite, à la fin de mon contrat je suis rentré sur COLMAR où j’ai intégré le RHW 96 pendant 3 saisons où j’ai successivement eu le rôle de : joueur, éducateur U16, puis entraîneur de l’équipe première avant de finir Directeur sportif.

Enfin, j’ai signé à COLMAR où j’ai pris en charge l’équipe réserve, c’est ma 3e saison. J’étais responsable du pôle formation donc des U16 au U18 et entraîneur de la section sportive lycée.

Actuellement, je suis éducateur sportif spécialisé en structure pour personne en situation de handicap psychique et mental. Cela fait 1 an que j’exerce ce métier, mais je suis un passionné et le football me manquait vraiment, mon objectif a toujours été d’en vivre. C’est pourquoi j’avais envie de revenir dans le circuit, et lorsque cette opportunité s’est proposée à moi je n’ai pas hésité une seconde.

Vous avez toujours gardé un lien avec la préformation et les jeunes finalement ?

Oui, accompagner et perfectionner les jeunes joueurs sont des éléments importants à mes yeux, je me sens formateur dans l’âme et j’ai toujours été auprès des jeunes, c’est là où je me sens le mieux et le plus compétent. Ce poste de CTD est idéal avec une supervision sur les jeunes, sur l’accompagnement et le perfectionnement, qui sont des choses qui me conviennent parfaitement.

Pourquoi ce changement de région ? Vous n’appréhendez pas cette mutation ?

Tous les clubs où j’ai exercé sont des clubs du NORD, je suis passé de l’est (Metz) à l’ouest (Le Havre), puis je suis reparti en ALLEMAGNE à SORBRUCK et FRIBOURG. Et on s’était dit avec mon épouse et mes filles que si un jour on avait l’opportunité de pouvoir aller vivre dans le SUD on le fera. Dès que j’ai vu l’annonce, je n’ai pas hésité une seule seconde et j’ai tenté ma chance pour ce poste.

Je n’arrive pas en terre totalement inconnue, j’ai des amis qui habitent à l’Isle-sur-la-Sorgue et avec ma famille nous venons souvent en vacances, c’est une région où il fait bon vivre.

Votre famille a toujours baigné dans le football ?

Oui, mes filles notamment sont toujours venues avec moi voir les matchs, à l’époque elles voulaient faire du football féminin mais ce n’était pas assez développé pour qu’elle puisse en faire. C’est un sport qu’elles aiment et apprécient, elles ont toujours suivi le papa.

 

« Mon premier objectif est d’aller voir les clubs pour les connaître, me présenter et créer un véritable lien de confiance pour qu’on puisse travailler ensemble. C’est la chose la plus importante. »

 

Avez-vous pu rencontrer votre prédécesseur Ludovic GRAUGNARD ?

J’ai passé une semaine avec Ludovic qui m’a orienté sur le poste et ses missions, l’objectif est d’assurer la continuité de ce qu’ils ont mis en place avec son équipe. Je sais que le District souhaite mettre des CPS à partir des U11, c’est aussi l’une des missions importantes.

Mais mon premier objectif est d’aller vers les clubs pour les connaître, me présenter et créer un véritable lien de confiance pour qu’on puisse travailler ensemble. Ce sera la chose la plus importante.

J’étais présent à SAINT-REMY-DE-PROVENCE lors de la détection Pôle espoir, j’ai pu rencontrer Laurent MOURET Directeur Technique Régional sur le PPF et Claire CHAMBON CTR sur le DAP. J’ai fait la connaissance de certains membres de la Commission Technique, c’est une étape essentielle pour qu’on puisse avancer ensemble.

Nous avons rendu visite au club de ORANGE FC qui va être le club support d’une section sportive qui devrait bientôt se mettre en place. J’ai pu rencontrer et échanger avec le proviseur, les professeurs de sport mais aussi et surtout les éducateurs du club et son président Jean-Claude STEFANINI.

Enfin, j’ai pu faire la connaissance des membres du CD, de Michel SERRE ou encore de Hakim SALIH pour discuter des axes principaux sur lesquels on allait travailler.

Comment s’annonce votre mois d’avril ?

Il y a des formations, des certifications qui restent néanmoins en suspend avec la situation sanitaire instable, puis tout ce qui est jury BEF et BMF qui arrive en fin de saison. Mais la première et la principale de mes missions est de me familiariser avec le poste et de me rendre le plus rapidement possible auprès des clubs pour me présenter, voir les éducateurs et les présidents, c’est très important d’avoir cette approche.

Quelle-est votre sensation à l’approche de votre prise de fonction le 1er avril ?

Un peu de stress comme toute nouvelle étape mais c’est tellement motivant de pouvoir amener la politique de la DTN dans les clubs. En tant que passionné et footballeur, c’est d’être d’une utilité inimaginable. C’est une aubaine pour moi, je suis très fier et honoré d’avoir été choisi pour ce poste.

Si l’on se projette dans l’avenir, avez-vous des ambitions particulières ?

Pour l’instant, je suis focalisé sur le présent et le poste de CTD. J’ai pu être joueur professionnel et vivre de ma passion, puis passer mes diplômes pour devenir éducateur. Aujourd’hui, être dans un District et pouvoir transmettre aux éducateurs et apporter du perfectionnement et de la performance aux jeunes joueurs s’inscrit dans la continuité de mon parcours.

Je vais profiter un maximum de cette étape, prendre à cœur mes missions et donner le maximum dans ce projet.

 

Un grand Merci à Jonathan d’avoir accepté de répondre à nos questions, l’ensemble du DISTRICT GRAND VAUCLUSE lui souhaite la bienvenue et nous sommes persuadés que les clubs sauront lui offrir un accueil chaleureux.

Interview de Ludovic GRAUGNARD Conseiller Technique Départemental

Ludovic GRAUGNARD : « On a créé une relation de confiance avec tous les joueurs, les parents et les éducateurs. Aujourd’hui ils me l’ont rendu à travers les messages qu’ils m’ont envoyé et je les en remercie. »

 

Dans le cadre de la journée détection du Pôle espoir qui s’est déroulée ce Samedi 20 février 2021 à Saint-Rémy-de-Provence, nous avons eu la chance d’interviewer Ludovic Graugnard pour sa dernière mission en tant que CTD du DISTRICT GRAND VAUCLUSE, avant son départ pour le TOULOUSE FOOTBALL CLUB.

Bonjour Ludovic, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai un parcours quelque peu atypique, je suis natif de Saint-Rémy mais j’ai exercé au sein de la Fédération tahitienne en travaillant avec les sélections jeunes et l’équipe A. Maintenant, cela va faire 6 ans que je suis à la Fédé et depuis 2017 j’occupe le poste de Conseiller Technique Départemental, cette année c’est donc ma 4e saison au District.

Quelle est votre mission aujourd’hui dans cette journée détection Pôle espoir U13 ?

En tant que responsable de la journée, et avec l’aide de la commission technique, aujourd’hui c’est la conclusion d’une longue période de détection, d’accompagnement et d’échange avec les clubs afin de sélectionner les meilleurs profils du DISTRICT GRAND VAUCLUSE qui auront une chance d’intégrer le Pôle espoir.

On a un groupe le matin et un groupe l’après-midi, avec l’ambition de sélectionner un maximum de

16 jeunes du District. Ils rejoindront les meilleurs joueurs des autres District, et la Ligue sélectionnera les 18 meilleurs joueurs qui rentreront dans la prochaine promotion du Pôle espoir.

On travaille via 3 blocs bien distinct, pour évaluer les joueurs sur les caractéristiques fondamentales. Avec une partie athlétique qui regroupe une cellule vitesse pour mesurer la capacité d’accélération sur 10 mètres du joueurs, c’est un critère hyper important de nos jours. En outre, on mesure la détente et aussi l’aisance à effectuer des jongles en mouvement. Une autre section où l’on observe la maîtrise technique, avec un accent mis sur la qualité de la première touche. Puis un pôle à part pour les gardiens, qui ont des exercices bien particulier où l’on mesure néanmoins, comme les joueurs de champ, la vitesse et la détente.

Comment définiriez-vous votre rôle au milieu des divers parties prenantes entre les recruteurs, les éducateurs, les parents, les joueurs ?

Lorsqu’on est CTD, on exerce pas pour nous mais pour les clubs et les gamins. Une relation de confiance avec les joueurs, les éducateurs et les parents est indispensable.

Avec les clubs professionnels, les objectifs qu’on a sont similaires : le bien-être du joueur et accompagner les meilleurs profils dans les structures de haut niveau. On travaille en partenariat avec les clubs, c’est une relation d’échange. Aujourd’hui, les clubs professionnels sont les seuls habilités à rentrer autour du terrain, parce que c’est ici qu’il est sensé y avoir les meilleurs joueurs.

On est très à cheval sur les valeurs, les règles et le comportement. Les jeunes joueurs ne me connaissent peut-être pas tous mais moi je les connais tous, c’est le fait d’être proche des terrains qui permet cette connaissance. Quand on va les voir jouer en match, peut-être ils le savent pas mais nous on y est, et l’attitude qu’ils ont quand ils sont pas observés est différente. Ainsi, on arrive à coupler ces informations pour déceler le vrai potentiel du joueur.

 

« Je pars avec le sentiment du devoir accompli, même si quitter sa région n’est pas chose facile mais c’est pour une nouvelle aventure. J’aurai toujours un œil vigilent, ma maison est ici. »
La réussite des joueurs doit vous procurer un sentiment de fierté, c’est le cas ?

Évidemment, une fierté de voir des garçons qu’on a accompagné qui sortent du District et qui joue en sélection régionale, certains qui signent dans des clubs professionnels, en centre de formation et ceux comme aujourd’hui qui vont intégrer le Pôle espoir.

Vous mentionnez l’importance d’une relation de confiance, c’est ce qui a marqué votre parcours durant ces 4 années au DGV ?

Tous les garçons, les parents, les éducateurs avec lesquels on a créé une relation de confiance. Aujourd’hui ils me l’ont rendu à travers les messages qu’ils m’ont envoyé, et je les remercie une nouvelle fois. C’est un réel pincement au cœur de se dire que c’est du passé, car cela fait 4 ans que je travaille dans le District, chez moi. On a mis beaucoup de chose en place, et au vu du grand nombre de messages et de mails reçus de la part des éducateurs et des présidents, cela montre que j’ai marqué le territoire et c’est un peu l’objectif des techniciens, j’ai toujours été proche des clubs et des joueurs. J’allais voir les gamins jouer, discuter avec les éducateurs pour apprendre à connaître les joueurs de nos District. On a voulu ensemble redynamiser le secteur sportif, et ces retours me confortent dans l’idée que j’ai marqué le territoire et c’est important.

Je pars avec le sentiment du devoir accompli, même si quitter sa région n’est pas chose facile mais c’est pour une nouvelle aventure. J’aurai toujours un œil vigilent, ma maison est ici.

Quelle est la prochaine étape maintenant ?

Mercredi 24 février je pars en club professionnel pour travailler sur la pré-formation, je suis entrain de passer le diplôme de formateur, c’est-à-dire le plus haut diplôme français. La proposition du TFC s’est manifestée maintenant ce n’était pas du tout prévu, et c’est une opportunité à saisir.

Je serai responsable de la pré-formation et mon rôle sera de travailler avec les joueurs U13 à U15 afin de donner une dimension différente au club et être en lien direct avec la formation. La chance que j’aurai à Toulouse est de collaborer avec le Directeur du Centre de formation. Le président a la volonté de structurer la formation avec un lien continu de la base des U6 jusqu’au professionnel avec une identité club.

Merci à Ludovic d’avoir accepté de répondre à nos questions, l’ensemble du DISTRICT GRAND VAUCLUSE lui souhaite bonne chance et une excellente continuation au sein du TFC, en espérant le revoir rapidement aux abords de nos terrains.

 

 

Mourad TALEB, Un Héros !

Mourad Taleb, 41 ans, Educateur au club de L’US ENTRAIGUES est un homme ordinaire, père de famille, et passionné de foot.

Mais le Jeudi 18 Février, vers 4 heures du matin, il n’a pas compris ce qui était entrain de se passer. Il est devenu le héros d’un jour en se précipitant chez ses voisins après un début d’incendie. Le feu est parti d’une voiture électrique. « C’est impressionnant. La voiture brûlait et les flammes montaient à 4 ou 5 mètres », témoigne Mourad.

Ce fait tenait à être signalé dans cette période très compliquée et une fois n’est pas coutume, parler de faits divers dans le bon sens du terme ne fait de mal à personne 

 

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