« J’APPRENDS DES GENS »

Publié le 06/04/2022

Monique Lamadon, originaire de la Sarthe vient de souffler sa première bougie au sein du District Grand Vaucluse qu’elle a rejoint, en février 2021, comme comptable. Aujourd’hui, nous vous proposons d’en apprendre un peu plus sur elle et de découvrir son rôle primordial dans le fonctionnement de l’institution.

Pourrais-tu nous résumer ton parcours professionnel ?

J’ai eu plusieurs vies dans une vie. En gros, je n’aime pas les choses établies par avance, j’ai besoin que ça bouge. Plus jeune, je voulais être interprète, j’adorais l’allemand, c’est une langue très intéressante mais cela ne s’est jamais fait. J’ai travaillé ensuite pendant longtemps à la mairie de Paris, dans la gestion de personnel ou encore la comptabilité publique. Et puis, après 12 ans, j’ai quitté la fonction publique qui ne me convenait plus et je suis alors devenu commerciale dans une entreprise privée. J’ai également été commerçante, j’ai eu un magasin à Aix, période très intéressante intellectuellement, un peu moins financièrement (rires !). Je peux même avouer que j’ai été gouvernante pour une famille de banquiers suisses. Et j’ai fini par passé mon Certificat Professionnel d’Assistante Comptable sur le tard, dirons-nous.

Comment as-tu intégré le DGV ?

Eh bien parmi mes expériences professionnelles passées, il faudrait ajouter que j’ai intégré le centre de formation du gardien de but de Cavaillon comme salariée, en 2016, à temps partiel. Cela a duré un an. A l’époque, je ne connaissais pas grand-chose au football. Ensuite, j’ai commencé à gérer la comptabilité du centre mais, cette fois, en tant que bénévole. J’ai pu, grâce à cette expérience, découvrir l’immense travail réalisé par tous les membres de l’association et y contribuer. Ils m’ont tous accueillie avec chaleur et bienveillance. J’y ai beaucoup appris et cela m’a amené à passer un entretien au District Grand Vaucluse qui recherchait un comptable. Ma connaissance du football était alors un peu plus pointue et j’avais pour moi l’avantage de très bien connaitre le monde associatif. C’est ce qui nous amène, ici, où je suis salariée depuis désormais un peu plus d’un an.

Pourrais-tu nous parler un peu de ton rôle au sein du District ?

C’est un travail hyper diversifié. Je facture, par exemple, les amendes aux clubs après que les décisions des commissions ont été rendues. Je récupère également les feuilles de présence de toutes les commissions, je règle aussi les frais de déplacements et toutes les notes de frais annexes de ces mêmes commissions. Je facture, en outre, les droits fixes ou les droits d’engagements des clubs, etc. Mais la plus grosse partie de mon travail consiste en la péréquation, le système qui permet d’indemniser les arbitres de la D1 à la D3 et des U14D1 aux U19 D1. Cela me prend beaucoup de temps. Tout ce qui est hors de ces catégories est à la charge des clubs recevant. Je n’ai pas à le gérer. Au final, je suis perpétuellement au cœur des problématiques liées aux dédommagements des arbitres car c’est moi qui est la charge de vérifier et régler leurs indemnités lorsqu’ils n’ont pas été payés par le club recevant.

Mais ton rôle ne s’arrête pas là ?

Ah non, je dois aussi administrer la compatibilité du District, l’enregistrement et le règlement des factures et des salaires. Toutes les écritures de banque, la préparation des bilans, entres autres. Je suis également en contact avec les Présidents de club pour différentes amendes et je m’efforce toujours de trouver l’information demandée. Il y a beaucoup de commissions au sein du District Grand Vaucluse et il peut arriver que je ne dispose pas d’une information. A ce moment-là, je ne me vois pas dire à un Président : voyez avec la commission, non ! Je vais plutôt chercher, moi-même, l’info, j’essaie de comprendre pourquoi un club se retrouve dans cette situation. Enfin, je travaille en relation avec le commissaire aux comptes qui vient régulièrement au district. 

Qu’apprécies-tu le plus dans ce métier ?

Je dirais que je me sens participante au sein du District, j’adore la diversité du poste, on n’est pas dans un travail de comptabilité dit « traditionnel ». Le contact avec les clubs et les arbitres me plait beaucoup. Pendant les premiers mois, les compétitions étant suspendues, je n’avais pas conscience de l’ampleur de la tâche. Et depuis, j’ai beaucoup de travail mais J’ADORE ça. Et les arbitres me le rendent bien, ils sont tous très sympathiques avec moi. J’ai reçu dernièrement un mot très aimable d’un jeune officiel qui me disait qu’il me trouvait formidable. Cela m’a beaucoup touché, pourtant je n’avais fait que mon travail.

 

Par Cédric BEDORA

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